Guerre 1939-1945. Protection d'une cathédrale dans le cadre de la protection des monuments durant la seconde guerre mondiale, vers 1939.
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Référence : 72422-51
Née en 1879, Laure Albin Guillot se distingue par la longévité et la variété de sa production. Epouse d'un diplômé en médecine, elle invente dans les années 1920 le terme de "micrographie" pour qualifier ses œuvres nées de photographies réalisées au microscope. Elle reçoit en 1922 la médaille …
Née en 1879, Laure Albin Guillot se distingue par la longévité et la variété de sa production. Epouse d'un diplômé en médecine, elle invente dans les années 1920 le terme de "micrographie" pour qualifier ses œuvres nées de photographies réalisées au microscope. Elle reçoit en 1922 la médaille d'or du concours de la Revue française de photographie et organise rapidement de nombreuses expositions personnelles, exposant dès 1925 à l'exposition des Arts industriels et modernes. Elle devient dès lors une photographe de renom, publiant ses travaux dans les revues Arts et métiers graphiques et Vu. Pendant les années 1930, elle multiplie les portraits et les nus, tout en travaillant de manière lucrative pour la publicité, la mode et comme photographe de quartier. Proche des artistes, musiciens et écrivains, elle réalise de nombreuses illustrations de tirés à part comme le Narcisse de Paul Valéry (1936), les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs (1937) ou les Préludes de Debussy (1948). Archiviste en chef du service des Archives photographiques de la direction des Beaux-Arts, elle milite en faveur de la reconnaissance officielle de la photographie et organise dès 1933 le projet de Cinémathèque nationale au Palais de Chaillot, envisageant même la création d'un Musée de la Photographie. Laure Albin Guillot disparaît en 1962, laissant une œuvre riche de quelques 50.000 photographies acquises par l'Agence Roger-Viollet.